Nous sommes des élèves de 1°1 au lycée Jacob Holtzer de Firminy. Cette année, nous travaillons en collaboration avec des étudiants de l’École des Mines de Saint-Étienne sur le projet e-Ruches. Ce projet consiste en la création de ruches connectées par le biais de capteurs. Notre lycée possédait trois ruches. Mais cet hiver, l’une d’entre elles n’a pas survécu au froid. C’est pourquoi il est judicieux d’utiliser des capteurs (de comptage, de température, de pollution…) afin de comprendre et limiter ces pertes.

En effet, nous comptons 30 % de mortalité des colonies d’abeilles en plus en 15 ans. Ces pertes s’expliquent entre autres par le climat, les pesticides ainsi que par les prédateurs et parasites. La disparition des abeilles a pour conséquence la baisse de la biodiversité et de la production alimentaire (les abeilles étant essentielles à la pollinisation).

En amont, les élèves de 1°1 participant au projet à travers l’Accompagnement Personnalisé au lycée ont étudié puis présenté leur travail sur la biologie de l’abeille, les causes et conséquences de leur disparition, le rôle de l’apiculteur ainsi que la mise en place de différents capteurs.

Il y a quelques jours, au lycée, nous avons rencontré trois élèves ingénieurs de l’École des Mines impliqués dans ce projet. Ces-derniers nous ont présenté les classes préparatoires aux grandes écoles. Ils ont ensuite introduit le projet ainsi que les différents membres de l’équipe qui allaient travailler avec nous. D’autres lycées/collèges participent également au projet. Ainsi, Jacob Holtzer va travailler sur un capteur de comptage du nombre d’entrées et sorties des abeilles, alors que les autres lycées utiliseront d’autres formes de capteurs. A la fin de l’année, une journée sera organisée à la Rotonde à Saint-Étienne pour comparer les résultats entre ruches rurales et urbaines.

Les capteurs

Durant cette séance, nous avons abordé plusieurs points :

• Premier aperçu de La Fourche optique et de la photodiode
• Utilisation de l’appareil photo pour détecter l’infrarouge des capteurs
• Test du capteur avec un programme qui compte le nombre de passages en fonction du temps et trace une courbe de ces données
• Présentation de la carte Arduino
• Calcul de la vitesse maximum d’une abeille pour ne pas pouvoir la capter : 160m/s = 576km/h. L’abeille est forcément captée car elle ne peut aller aussi vite.
  
  Donc nous allons chercher à trouver l’endroit où placer le capteur pour un calcul optimal. Nous optons pour un placement « péage » à plusieurs entrées pour pouvoir toutes les compter.
  
  Limites :
  – Coût (placer plusieurs capteurs dans plusieurs ruches peut coûter cher)
  – « Timidité » des abeilles face à un objet étranger
  – Conditions climatiques
  – Espace que prend le capteur
  – Complexité du système
  – Difficulté à différencier une abeille qui rentre d’une abeill qui sort de la ruche
  Idées pour résoudre ces problèmes :
  – Camouflage du capteur
  – 2 capteur, 2 rangées, compter que le premier franchis pour savoir si l’abeille rentre ou sort
  – Plusieurs sur toute l’entrée
  
• Ce projet pourrai aider les apiculteur à suivre leurs ruches, en leur donnant un moyen de savoir combien d’abeilles sont présentes dans la ruche.

Nous avons aussi réfléchi à un autre capteur qui permettrait de déterminer le nombre d’abeille au bruit avec un capteur de son, mais ce capteur paraissait peu fiable et n’a donc pas retenu notre attention dans ce projet.