Classe de 3Úme Prépa Pro du Lycée du Haut Forez, à VerriÚres-en-Forez.

Atelier n°1 : jeudi 1er mars 2018

Deux personnes se sont prĂ©sentĂ©es, ils s’appelaient Natacha et Benjamin.

Ils nous ont fait faire un petit jeu (un VRAI/FAUX) sur le mĂ©tier d’ingĂ©nieur, puis ils ont prĂ©sentĂ© le projet e-Ruches.

Ensuite on a fait un travail en groupe. On a Ă©crit sur des post-it des mots ou des expressions sur les abeilles ou les ruches, puis un Ă©lĂšve de chaque groupe est passĂ© au tableau et a collĂ© les post-it dans deux colonnes : la ruche (organisation, miel…) et l’abeille (vie, menaces, rĂŽle…).

Organisation de nos idées autour de la ruche et des abeilles

Puis on a rĂ©flĂ©chi Ă  des solutions technologiques pour la surveillance, le contrĂŽle et la protection des ruches et l’intĂ©rĂȘt d’utilisation de capteurs.  Natacha et Benjamin nous ont ainsi expliquĂ© l’enjeu de ce projet.

Prochain rendez-vous le jeudi 29 mars.

Article Ă©crit par Lorie B

Atelier n°2 : jeudi 29 mars 2018

Avec les intervenants, nous avons d’abord fait un point sur le 1er atelier. Benjamin nous a ensuite demandĂ© si nous savions ce qu’était un capteur.

RĂ©flexion autour du premier atelier et des capteurs

Nous avons donné des exemples de capteurs que nous connaissions, et nous les avons différenciés entre capteurs de mesure continue ou de mesure oui/non.

Le compteur d’abeille est un capteur oui/non.

Nous avons ensuite travaillé en groupes avec Ayoub, Natacha, Hugues et Arthur.

Nous étudions plus en détails le capteur dont nous parlent les élÚves ingénieurs

Ils nous ont expliquĂ© comment fonctionnait le capteur et nous avons abordĂ© les limites de celui-ci ainsi que les solutions que l’on pouvait apporter.

ProblĂšmes Solutions
Abeilles qui rentrent ou qui sortent (le signal est 1 dans les deux cas, comment les différencier)

Deux abeilles se suivent de trùs prùs (le signal est 1 qu’il ait une ou deux abeilles). Le compteur ne compte alors qu’une seule abeille au lieu de deux abeilles

Deux abeilles cĂŽte Ă  cĂŽte (le signal est 1 qu’il ait une ou deux abeilles: mĂȘme problĂšme que prĂ©cĂ©demment).

Vitesse des abeilles (si une abeille rentre trĂšs vite dans la ruche et que sa vitesse est trop importante pour qu’elle soit dĂ©tectĂ©e).

Sensibilité aux conditions météo

Dépendance énergétique


Utiliser plusieurs capteurs (2) l’un derriĂšre l’autre (le premier qui Ă©met un 1 permet de diffĂ©rencier l’entrĂ©e ou la sortie).

Utiliser deux capteurs espacĂ©s d’une longueur lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  la taille d’une abeille ou faire l’hypothĂšse qu’il y a un Ă©quilibre entre les entrĂ©es et les sorties.


Utiliser une sĂ©rie de fourches optiques sur toute l’entrĂ©e de la ruche, mais de largeur limitĂ©e Ă  celle d’une abeille.


On considĂšre que les abeilles vont assez lentement (un signal Ă©tant Ă©mis toutes les 200 ms soit 5 signaux par seconde). Mise Ă  l’abri, carte dans boĂźtier Ă©tanche, sous la ruche. Utiliser un panneau solaire.






Les élÚves de 3Úme Prépa Pro

Atelier n°3

Avec les étudiants on a reparlé des problÚmes rencontrés avec les capteurs.

  • Les abeilles qui passent cĂŽte Ă  cĂŽte
  • Les abeilles qui passent l’une Ă  la suite de l’autre
  • Comment diffĂ©rencier une entrĂ©e et une sortie?

On a travaillé ensuite par groupe sur les entrées et sorties des abeilles.

La solution trouvĂ©e est l’utilisation de deux capteurs disposĂ©s l’un derriĂšre l’autre :

On ensuite donnĂ© les limites de cette solution qui compte les entrĂ©es sorties mais ne nous apprend pas combien il y a d’abeilles dans la ruche.

On pourrait utiliser un micro pour mesurer l’intensitĂ© du bruit et en dĂ©duire le nombre d’abeilles mais cette mĂ©thode trĂšs peu prĂ©cise

On a donc mis l’accent sur les imperfections des diffĂ©rentes solutions et Hugues nous a dit que finalement ce qui Ă©tait important dans le projet ce n’était pas qu’on ait tout compris mais c’était que nous avions participĂ© Ă  une dĂ©marche scientifique pour rĂ©soudre un problĂšme.

Atelier n°4

Les Ă©tudiants nous ont montrĂ© la rĂ©alisation qu’il ont faite avec les capteurs.

Ils nous ont dit que celle-ci ne marchait pas trĂšs bien , et que les donnĂ©es rĂ©cupĂ©rĂ©es n’étaient pas trĂšs fiables.

Par petit groupe on a Ă©tudiĂ© des graphiques de donnĂ©es provenant d’un amĂ©ricain qui avait fait un travail similaire.

Les graphiques nous ont permis de dire que l’activitĂ© des abeilles dĂ©pend de plusieurs paramĂštres :

– La luminositĂ©

– L’humiditĂ©

– La tempĂ©rature

– La vitesse du vent

Chaque groupe est passĂ© au tableau dĂ©crire le graphique qu’il avait Ă©tudiĂ©.

En fin d’atelier on a participĂ© Ă  un quiz sur l’ensemble des ateliers.